Header image header image 2  
De la disquette au stockage holographique
  || ACCUEIL ||
   
 
Le DVD-Rom: Digital Video Disc
large product photo   Le successeur du CD Rom

A l'époque du CD ROM, les ordinateurs manipulaient principalement des programmes et des données textuelles : on ne savait que faire des 650 Mo offerts par le CD-ROM. Aujourd'hui, les ordinateurs manipulent couramment de la vidéo : la capacité du CD-ROM est devenue trop petite!

Depuis 1994, Philips et Sony parlent de son remplacement. Sous la pression des grands producteurs de films, qui cherchent un substitut à la cassette VHS (donc un média capable d'enregistrer au moins une heure et demi de vidéo), c'est le standard DVD (Digital Video Disc) qui va s'imposer. Il est apparu en septembre 1995.

Le DVD-ROM ressemble comme deux gouttes d'eau au CD-ROM, mais il bénéficie d'une densité d'écriture nettement supérieure qui lui permet de disposer d'une capacité de stockage de données au moins sept fois supérieure. Selon les constructeurs, sa durée de vie varie entre 40 et 250 ans. Cependant, l'expérience avec son prédécesseur, le CD-ROM, fait penser que la durée de vie se situerait plutôt entre 3 et 25 ans.

Pour obtenir une densité d'écriture nettement supérieure, il existe 3 techniques:

  • La première technique consiste à graver plus finement le disque d'où l'apparition des disques de 4,7 Go. Bien entendu, l'utilisation d'une gravure plus fine entraîne l'utilisation d'une lumière de longueur d'onde plus courte (620-650 nm au lieu de 780 nm). Cette gravure plus fine est devenue utilisable grâce aux progrès effectués dans la technique des diodes laser, celle des micro-lentilles, et celle des petits moteurs linéaires.
  • La deuxième technique consiste à superposer deux couches gravées, la couche inférieure étant semi-réfléchissante pour permettre la lecture de la couche supérieure. Cette innovation entraîne une modification de la fabrication du disque, qui est pressé sous forme de deux demi-disques (de 0,6 mm d'épaisseur), qui sont ensuite collés. Les contraintes liées à la lecture d'une couche à travers l'autre font que la capacité est multipliée par un facteur 1,8 au lieu de 2.
  • La troisième technique consiste à utiliser les deux faces du disque, ce qui pose des problèmes de fabrication, et nécessite le retournement du disque en cours d'utilisation (un lecteur deux faces ne serait pas économique)

La qualité du support entre aussi en ligne de compte, la couche renfermant les données paraît la plus importante (le Métal-azo semble plus performant que la cyanine) mais les couches de vernis sont aussi à prendre en compte.

Certains lecteurs-graveurs de DVD disposent maintenant de la technologie SolidBurn, un procédé créé par Philips afin que le périphérique détermine la meilleure vitesse de gravure possible en fonction de la qualité du support. Ceci n'était possible auparavant que par l'intégration de données au moment de la construction, dans le graveur, ce qui rendait impossible l'identification d'un type de support non répertorié.

Les DVD-R sont moins fragiles que les DVD-RW qui, eux, sont crédités d'une durée de vie de 25 et 100 ans par les constructeurs.

 
   
INSA de Strasbourg - Copyright ©2008 - Romain Denis - Guillaume Hauschka - Frédéric Koeppel