Avec plus de 108 millions de sites Web (estimation de Février 2007) à travers le monde, il y a de quoi se perdre sur la toile. Ainsi, 61 milliards de recherches ont été menées au mois d'août 2007 dans le monde ; la validité du besoin auquel répondent les moteurs de recherche n’est plus à démontrer.
Ces outils sont le fondement même de l’utilisation d’Internet. Le moteur est l’une des premières choses incontournables que l’on apprend à manier lorsque l’on surfe sur Internet. Il est assez simple, rapide et relativement performant, capable en moins d’une seconde de fournir des milliers de liens en rapport avec le sujet recherché.
Les différents résultats étant aujourd’hui filtrés et classés par pertinence, l’utilisation des moteurs de recherche est ouverte à tous et ne risque pas de nuire aux mineurs.
Parmi les résultats que proposent les moteurs de recherche, tout n’est évidemment pas pertinent. Comme cité précédemment, les robots d’indexation chargés de scruter le Web reviennent de façon régulière voir les pages pour mettre à jour l’indexation du site lorsque celui-ci a été modifié. Entre deux actualisations, la page a pu allègrement être modifiée par le webmaster, le résumé présent dans les résultats du moteur est donc erroné voir totalement faux suivant les changements effectués. Lors de la suppression de cette page, on obtient un lien « mort », le lien apparait toujours parmi les résultats mais il ne mène à rien.
Pour se financer, les différents moteurs ont pour la plupart recourt à la publicité. Grand nombre de mot-clé sont associés à des liens commerciaux qui viennent s’introduire parmi les résultats. Leur aspect négatif est discutable, en effet, ils peuvent être désirés par certains utilisateurs animés d’une intention d'achat. Il apparaît également que plusieurs moteurs regroupent des informations sur les requêtes effectuées pour obtenir un profil « type » d’utilisateur afin de pouvoir proposer des publicités adaptées à ce profil. Il s’agit d’un argument de poids auprès des entreprises.
Le filtrage mis en place pour la protection des mineurs est efficace mais on peut envisager qu’avec des intentions malhonnêtes, il serait possible de créer des filtres visant des personnes, des événements dont la diffusion serait polémique. On se rapprocherait alors d’une censure des informations. Les principaux éditeurs de moteurs de recherche se défendent en avançant le fait que leurs produits sont automatisés et que l’intervention humaine ne se fait que sur les algorithmes de recherche.
Les moteurs de recherche tels Youtube ou Dailymotion proposent des vidéos en ligne mais les filtres mis en place n’étant pas suffisants, de nombreux films et séries auxquelles s’appliquent des droits d’auteurs se retrouvent de manière illégale sur Internet. D’une manière générale, les moteurs de recherche se défendent d’être dans l’illégalité, puisqu’ils ne mettent à disposition des internautes qu’un outil et qu’ils ne sont pas responsables du contenu référencé.
Comme cité précédemment, les moteurs de recherche tentent de maintenir plus ou moins secrète leurs méthodes de fonctionnement. En effet, la connaissance exacte des algorithmes de classement par pertinence permettrait aux webmasters de positionner leurs sites parmi les premiers résultats pour une recherche donnée, sans que le site soit pour autant intéressant pour l’internaute. Les résultats sont donc faussés et ne peuvent plus être considérés comme « objectifs ».
Ces techniques de référencement ont prit une telle ampleur que des livres ont été publiés à leur sujet et des entreprises se sont spécialisées dans ce domaine. Au fur et à mesure que les secrets sont découverts, les moteurs de recherche doivent corriger les failles exploitées et améliorer leurs méthodes de classement. Ces pratiques ont comme « avantage » de conduire aux évolutions des moteurs de recherche.