De l'année à la seconde

Le calendrier

La répétition des saisons permettant aux hommes de développer une agriculture à très certainement été la première cause de développement d'une unité de mesure du temps.

Les calendriers étant nombreux et variés, nous nous intéresserons principalement au calendrier tel que nous Européen nous le connaissons. Les Babyloniens ainsi que les civilisations Egyptiennes ont constaté les premiers les phénomènes de saison avec la floraison, la migration des oiseaux... De ce fait, afin d'organiser l'agriculture, la vie politique et sociale et la vie religieuse, on commença à mettre en place des systèmes de calendrier. En Egypte les calendriers politique, agricole et religieux étaient différent. Le calendrier politique décomptait simplement les jours, le calendrier agricole était fonction des crues du Nil, et le calendrier religieux, était un calendrier astronomique.

La plupart des calendriers sont basés sur trois phénomènes astronomiques :

Le jour à certainement été l'unité la plus utilisée dans toutes les civilisations. L'alternance du jour et de la nuit s'est normalement imposée comme unité universelle. Les jours furent calculés par la durée entre deux levers, deux couchés ou deux passages au zénith. Les jours solaires variant au cours de l'année de 23h 59min 39s à 24h 00min 30s, la moyenne d'un jour solaire donnant 24h.

La lune est également un phénomène facile à observer. De façon analogue au jour, une lunaison moyenne, temps séparant deux nouvelles lunes est calculé : on obtient un mois lunaire de 29 j 12 h 44 min 3 s.

L'année au tropique est l'intervalle moyen entre deux passages du soleil au point vernal (ou point gamma). Le point vernal est définit par l'intersection entre l'équateur céleste et l'écliptique. C'est la position du soleil au moment de l'équinoxe de Mars.

Partant de ces trois paramètres, deux types de calendrier peuvent être définis, les calendriers lunaire ou les calendriers solaire.
Le calendrier lunaire se base sur un mois lunaire mais le calendrier change en fonction des saisons.
Le calendrier solaire se base sur l'année solaire et ne tient pas compte des mois solaires.
Certains calendriers lunaire ajoutaient à certains moments un mois pour éviter les dérives par rapport aux saisons, ces calendriers sont appelés Luni-solaire.

Grégoire XIII

L'histoire des calendriers reste difficile à expliquer, tellement ils sont nombreux et variées. La base du calendrier que nous connaissons aujourd'hui est le calendrier Romain. Ce dernier lui est basé sur un calendrier lunaire grec. Il commençait à l'équinoxe de printemps et comprenait 10 mois de 29 jours. On comptait ensuite les jours jusqu'au prochain équinoxe. Avec ces calendriers lunaires il est difficile de repérer les saisons, et n'aide donc pas l'agriculture. On modifia progressivement le nombre de jours des mois, et on rajouta deux mois pour se rapprocher de l'année solaire. C'est le calendrier romain réformé de Numa vers 700 avant J.-C. qui comptait 363,5 jours. On ajoutait de façon irrégulière des jours supplémentaire pour s'aligner sur l'année solaire. Quelques modifications intervinrent encore, jusqu'en 46 avant J.-C. ou Jules César choisit de fixer le début de chaque année. Une année standard de 365 jours divisée en 12 mois fut choisi, puis on rajoute un jour tout les quatre ans.

Ce calendrier resta en vigueur jusqu'au XVIème siècle, où le pape Grégoire XIII décida de le modifier. Le but premier était d'éliminer le décalage de 11min 14s par ans, ainsi que le décalage de Pâques. Son point de départ fut fixé en l'an 1, correspondant à l'estimation de la naissance de Jésus. Le calendrier grégorien est celui que nous utilisons aujourd'hui. Même si son intérêt paraissait limité à l'époque, il s'est rapidement répandu à tout les catholiques car il fixait les fêtes religieuses. La transition ratrappa 10 jours pour se fixer sur le soleil. L'année solaire de ce calendrier est de 365,2425 jours. On ajoute de cette façon 1 jour tout les années bissextiles, qui sont les années divisibles par 4 mais pas par cent, ou les années divisibles par 400.

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2008 Romain Lepaul, Ghislain Poncet, Vincent Rognon. INSA Strasbourg promotion MIQ2009.